Déja, on est impressionnés par la hauteur des buildings, un étouffement de grandeur ou s'étend malgré tout un parc immense ou les salary men se reposent entre 2 réunions. Derriere se dresse le Palais Impérial, ou se trouve l'Edo-jo, la forteresse depuis laquelle le shogun Tokugawa gouvernait le Japon. Petite phase culturelle, -merci Lonely Planet-, ce palais, détruit par les bombardements américains pendant la 2nde guerre mondiale, a été reconstruit en 1968 et abrite l'empereur et sa famille; autrement dit, impossible d'y entrer. Devant se trouve le Niju-bashi, le point de vue préféré des touristes, un magnifique pont ou l'on apercoit au loin l'Edo-jo.
Ensuite, direction le jardin oriental du Palais impérial, dont l'entrée principale, l'Oto-mon, était autrefois la grande porte de l'Edo-jo. A l'intérieur, de beaux jardins a la végétation luxuriante et aux fleurs multicolores... notamment un petit parc zen, (ou d'ailleurs j'ai décidé de me reremarier a loccaz' (bon toujours avec le meme homme je vous rassure) avec des fleurs rose fushia partout, une petite cascade débouchant sur une riviere surmontée d'un pont en bois...bref le décor de carte postale.
Apres un plat de pates italiennes -version jap- on repart récupérer nos valises et partons rejoindre l'hotel, situé a Ikebukuro, au nord ouest de Tokyo.
Arrivés a la gare d'Ikebukuro, nous sommes surpris par le quartier animé...vu le prix de l'hotel, on s'attendait a un coin un peu pourri. En plus, notre hotel a une terrasse de café a l'extérieur -plutot rare surtout a Nagoya- Donc, coup de pub: Sakura Hotel Ikebukuro.
Sur place, petit hic...boulet que je suis, j'avais oublié mon passeport. Du coup, le gérant me prend la tete en me faisant la lecon comme a une gamine de 10ans "mais vous savez il ne faut jamais voyager sans son passeport c'est tres important!" "oui, je sais...mais je l'ai oublié", "mais c'est tres important! surtout avec le probleme des terrorristes...et puis j'en ai besoin pour la chambre"..."OUI JE SAIS, MAIS MALGRE LE MISERABLE VERMISSEAU QUE JE SUIS DE L'AVOIR OUBLIE JE NE SUIS NI TERRORRISTE NI TRAFIQUANTE DE DROGUE ALORS TU ME LA DONNES CETTE CHAMBRE OU JE DORS SOUS UN PONT??!!" Enfin, il capitule...ouf. C'est pas trop tot.
Le soir on se retrouve pour boire un verre a la terrasse. A coté de nous se trouve un vieux qui doit en etre a son 54eme verre de la journée,discutant avec un jeune japonais...il nous entend parler et lance la discussion puisqu'il est francais. On apprend qu'en autre etre ivrogne, c'est aussi un artiste peintre venu s'installer a Tokyo. Il nous faisait marrer parce qu'il ne parlait que 2 ou 3 mots de japonais, mais les placait a chaque fois: du style "hai hai wakarimashta" (=oui oui je comprend)..."oh pardon, je perds mon francais!" mais oui, biensur... :)
On est partis dans un resto japonais du quartier conseillé par l'ami jap' du fou, et on a feter l'anniv de la Sophie au milieu de japonais bruyants, bourrés a la biere et au saké! Apres on a cherché un bar pour prendre un dernier verre et je dois dire que ca n'a pas été si facile... je tiens d'ailleurs a pousser un gros coup de gueule sur la discrimination japonaise: il faut savoir que certains bars sont réservés aux japonais, et interdits aux étrangers..!! Je pense que ce serait intéressant d'analyser le résultat si on implantait un bar avec le meme concept en Seine St Denis. Un bar extreme droite en quelque sorte, avec LePen comme barman. Brulé en moins d'1h.
Le 2e bar nous a accepté mais nous a demandé la modique somme de 7000 yen (50e) par personne pour 1h. Merci, au revoir.
Résultat on a fini au Hub, une sorte d'Irish pub ou se retrouvent majoritairement tous les étrangers... sympa malgré tout.
Je dois dire que malgré mon affection pour le Japon, le coup du bar interdit aux étrangers m'a particulierement choqué...ceci dit, a part ce petit inconvénient, notre premiere journée a Tokyo nous a quand meme emballé!
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